Votre guide pour la rénovation énergétique en 2024

Si vous êtes déjà propriétaire d’un bien immobilier ou si vous achetez un bien nécessitant des rénovations, vous avez peut-être de nombreuses questions. Quels sont les différents travaux de rénovation énergétique que vous pouvez réaliser en 2024 ? Comment identifier clairement les points à améliorer dans votre logement ? Et surtout, comment financer les travaux nécessaires et quelles sont les aides dont vous pouvez bénéficier ?

La rénovation énergétique, c’est le coup de neuf qui fait du bien à votre maison et à la planète. En améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments, on vise à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Concrètement, cela passe par des travaux d’isolation, la modernisation des systèmes de chauffage et l’installation de solutions renouvelables comme les panneaux solaires. Résultat : des factures allégées, un confort thermique accru et un geste concret pour l’environnement.

Optimiser l’isolation de votre logement est essentiel pour limiter les pertes de chaleur. Commencez par les combles, responsables de 25 à 30 % des déperditions énergétiques dans une maison mal isolée, selon l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Ensuite, isolez les murs pour économiser jusqu’à 25 % de chaleur. Cela peut être fait de l’intérieur ou de l’extérieur, cette dernière méthode étant plus coûteuse mais plus efficace.

Enfin, n’oubliez pas les fenêtres et les sols, dont la rénovation peut réduire respectivement 10 à 15 % et 7 à 10 % des pertes d’énergie.

Ces travaux améliorent le confort thermique, augmentent la valeur de votre bien et réduisent vos factures d’énergie.

Remplacer son équipement de chauffage peut aussi permettre des économies significatives. Les équipements recommandés sont :

• la pompe à chaleur : Elle utilise des énergies renouvelables (eau, air, géothermie) et son coût se situe entre 8 000 et 18 000 euros selon le modèle.

• le chauffage au bois : Une option écologique et moins chère. Elle nécessite de l’espace pour la chaudière biomasse ou le poêle à bois, et le stockage du bois.

• le système solaire combiné : il fonctionne grâce à l’énergie solaire thermique. l’installation coûte entre 13 000 et 19 000 euros.

• le chauffe-eau thermodynamique : Il utilise les calories de l’air pour chauffer l’eau. Son coût est d’environ 2 500 euros pour l’installation et l’équipement.

• le chauffe-eau solaire : Équipé de panneaux solaires thermiques, il couvre jusqu’à 80 % des besoins en eau chaude. Le coût de l’appareil et de la pose s’élève à environ 6 000 euros.

Réguler le chauffage peut permettre de diminuer votre facture de chauffage. Plusieurs systèmes existent, comme les thermostats programmables ou connectés. Et de manière plus générale, tout ce qui concerne les équipements de chauffage connectés : les robinets thermostatiques, les sondes extérieures de température qui prennent en compte les évolutions extérieures de température pour réguler la température intérieure.

Toutes les améliorations d’isolation de votre logement améliorent la séparation entre l’air intérieur et l’air extérieur. Pour ne pas perdre en qualité de l’air, il faut donc potentiellement effectuer parallèlement des travaux de ventilation. Mieux ventiler l’air peut être source d’économie de chauffage ! Pour améliorer la ventilation du logement, la rénovation la plus courante est l’installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC).

Pour les foyers les plus modestes, elle peut financer jusqu’à 50 % des travaux, avec un plafond de 30 000 euros, soit un maximum de 15 000 euros. Pour les foyers moins modestes, elle couvre jusqu’à 35 % des travaux, soit un maximum de 10 500 euros.

Le PAR est uniquement destiné aux ménages modestes logeant dans une passoire thermique. Ce prêt est plafonné à 3 500 euros, dont 75 % sont garantis par l’État. Vous pouvez étaler le remboursement du PAR sur une durée de 25 ans maximum.

Le chèque énergie Le chèque énergie est une aide financière mise en place par l’État pour aider les ménages à payer leurs factures d’énergie (électricité, gaz, charbon, bois ou fioul). Par conséquent, cette aide financière concerne seulement les ménages modestes. Il s’agit d’une aide annuelle qui peut s’élever de 48 à 277 euros. Cette aide est envoyée automatiquement aux ménages éligibles.

La prime « Coup de pouce économies d’énergie » est un dispositif de primes qui doivent permettre aux ménages français de financer des travaux de rénovation énergétique. Cette prime se décline en fonction du type de travaux engagés :

• Coup de pouce chauffage ;
• Coup de pouce isolation ;
• Coup de pouce thermostat avec régulation performante ;
• Coup de pouce rénovation globale.

Le montant de ces différentes primes va dépendre du niveau de ressource du foyer. Il est possible de bénéficier jusqu’à 4 000 euros pour les ménages les plus modestes et 2 500 euros pour les autres.

Certains fournisseurs d’énergie proposent des aides à la réalisation de travaux d’économie d’énergie. Il s’agit d’une obligation pour ces entreprises qui doivent fournir à l’État la preuve qu’elles encouragent les consommateurs à réaliser des économies d’énergie.

Les montants et les critères d’attribution sont fixés par ces entreprises.

• améliorer le confort thermique au sein de votre logement tout en faisant baisser vos factures d’électricité et de chauffage ;

• augmenter la valeur financière de votre bien immobilier en mettant son isolation, son système de chauffage et ses équipements aux normes actuelles, y compris sa valeur verte !
• bénéficier de subventions et d’aides de l’État, comme MaPrimeRénov’ pour financer une partie des travaux, rendant l’investissement plus abordable.

L’un des objectifs clés de la rénovation énergétique d’un logement est de participer à la préservation de l’environnement.

Le choix de matériaux durables et d’équipements fonctionnant grâce aux ressources et énergies renouvelables permet d’assurer l’impact positif des travaux de rénovation sur la planète.

L’État s’engage dans la disparition des passoires thermiques, c’est-à-dire les logements avec un DPE de F à G. Dans cette optique, la rénovation énergétique devient de plus en plus nécessaire pour les propriétaires de passoires thermiques. Prendre de l’avance sur ces travaux peut être particulièrement bénéfique, surtout si vous envisagez de revendre ou de louer votre logement dans les années à venir.

Une fois que vous avez décidé de lancer des travaux de rénovation énergétique, il ne vous reste plus qu’à trouver un professionnel pour démarrer les travaux.

Pour ce faire, vous pouvez commencer par demander des recommandations à votre entourage. Les retours d’expérience et la possibilité de voir les travaux réalisés sont des atouts majeurs.

Si cela ne suffit pas, utilisez l’annuaire des professionnels du site Faire du service public en indiquant la commune, le domaine des travaux et le rayon de recherche pour trouver un professionnel qualifié près de chez vous. Assurez-vous de choisir des artisans et entreprises certifiés Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) pour bénéficier des aides financières de l’État et garantir la qualité des travaux.

La première étape pour déterminer les travaux prioritaires consiste à évaluer les pertes d’énergie de votre logement :

• Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) : Ce document, souvent annexé à votre contrat d’achat, évalue la performance énergétique de votre logement et propose des recommandations pour améliorer son efficacité énergétique. Il est à noter que les logements considérés comme des passoires thermiques (classés F ou G, puis E à partir du 1er janvier 2025) doivent mettre à disposition des futurs acquéreurs un audit énergétique comprenant des recommandations pour améliorer le DPE.

• Simulateur FAIRE : Utilisez le simulateur FAIRE du service public pour identifier les travaux les plus efficaces en fonction des caractéristiques de votre logement.

• Analyse des factures : Des factures de chauffage ou d’électricité élevées peuvent indiquer des pertes énergétiques importantes. Cela vous aide à cibler les zones à améliorer.

Selon les problèmes spécifiques de votre logement, les solutions varient :

Pour réduire la chaleur excessive :

• Installer des protections solaires extérieures comme des volets.
• Faire de l’ombre en plantant des arbres.
• Isoler la toiture et les murs.
• Installer un ventilateur de plafond ou un système de climatisation peu énergivore.

Pour lutter contre le froid :

• Isoler le logement (combles, murs, fenêtres, sols).
• Remplacer le système de chauffage par un modèle plus performant et respectueux de l’environnement.

Pour gérer l’humidité :

• Installer une ventilation pièce par pièce.
• Mettre en place une VMC simple flux ou double-flux.

Pour résoudre les courants d’air :

• Condamner les cheminées inutilisées.
• Remplacer les ouvertures du logement (portes et fenêtres).

Maintenant, priorité aux priorités ! Il est conseillé de suivre un certain ordre pour maximiser l’efficacité des travaux :

1. Commencez par isoler les combles, les murs, les fenêtres et les sols pour limiter les pertes énergétiques les plus importantes.
2. Améliorez la ventilation pour assurer une bonne qualité de l’air et éviter l’humidité.
3. Une fois l’isolation et la ventilation optimisées, modernisez le système de chauffage pour répondre aux besoins d’un logement bien isolé.
4. Installez des thermostats programmables ou connectés et des robinets thermostatiques pour optimiser l’utilisation de votre système de chauffage.